I. Contexte et justification
Le projet Rice Seed Scaling est un projet porté par AfricaRice et financé par l’USAID à travers le programme Feed The Future, pour le compte des partenaires nationaux, impliqués dans le secteur semencier engagé à travailler ensemble au sein d’un consortium. La disponibilité de semences de qualité et en quantité reste toujours un défi pour les populations agricoles au Sénégal. Le projet Rice Seed Scaling cherche à renforcer le secteur semencier avec la professionnalisation et la sécurisation des besoins en semences au niveau national.
Le projet d’appui au secteur semencier exécuté de 2015 à 2017 a enregistré des résultats intéressants avec l’implication des partenaires au développement et les secteurs privés tels que UNIS, SEDAB, FEPRODES, SYMBIOSE et le projet Naatal Mbay.
Sur la base des efforts fournis par AfricaRice et ses partenaires et connaissant l’importance du secteur semencier dans l’atteinte de l’autosuffisance au Sénégal, l’USAID à travers Feed the Future a donné un fonds pour continuer à conduire les activités sur les semences avec les partenaires locaux.
Le projet « Rice Seed Scaling « d’octobre 2020 à avril 2022 met en œuvre les activités restantes du projet et permet de faire face à la réponse d’urgence à l’impact de la pandémie COVID-19. Cette extension inclut les chaînes de valeur des semences de mil, de sorgho et de maïs dans le projet actuel avec la production et la distribution de semences de qualité des 3 céréales en plus des semences de riz. Ainsi, d’autres organisations ont pu intégrer le consortium, il s’agit du RESOPP, FEPROMAS, SODAGRI, Entente de Diouloulou, AJAC Kalounayes.
L’amélioration de l’adéquation entre l’offre et la demande en semence (l’un des résultats phares du projet) passe nécessairement par une planification basée sur des informations actualisées. Actuellement les demandes en semences dépendent de la quantité produite en semences (Prébase ensuite Base puis Certifiée) et non des besoins des producteurs finaux en semences Certifiées d’abord, ensuite Base puis Prébase, des variétés adaptées aux zones agroécologiques. Cela est essentiellement dû au fait que la planification de la production en semence est faite sur la base des superficies disponibles parce que les informations actualisées ne sont pas souvent disponibles ou accessibles sur l’ensemble du territoire national.
Pour faire face au déficit d’information, le projet a initié une mise à jour et une consolidation des informations disponibles auprès des acteurs avec une forte implication des services déconcentrés du Ministère de l’agriculture (DISEM, DRDR, ANCAR, ISRA, etc.).
Ce travail est coordonné par le RESOPP en tant que membre du consortium et s’est déroulé dans toute l’étendue du territoire national avec la participation active du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement Rural à travers ses services et ses agences, les organisations et entreprises semencières, les producteurs contractuels, les producteurs individuels.
La méthodologie repose sur une implication de l’ensemble des acteurs de la chaine de valeur céréalière et sur la disponibilité des informations existantes au niveau des DRDR, de la DISEM et des organisations et entreprises semencières, les producteurs contractuels, les producteurs individuels. Les informations constituées de données quantitatives et qualitatives des filières semencières de céréales (mil, maïs, sorgho, et riz), sont collectées, analysées et consolidées pour aboutir à une cartographie des parcelles de production.
Vu le caractère sensible et primordial des données collectées, un travail de restitution et de validation des données par les acteurs reste une priorité pour le projet ; ce qui justifie l’engagement des acteurs au moment des consultations et de la collecte des données sur le terrain. Ce travail de restitution regroupera donc AfricaRice, les partenaires locaux du projet dans le secteur semencier des céréales et la Division des Semences (DISEM) du Ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural pour passer en revue les premiers résultats obtenus et procéder ainsi à leur validation ou formuler au besoin des recommandations dans la perspective de consolider le travail déjà entame.
II. Objectifs
Les objectifs attendus de cet atelier :
1. Approfondir les premiers résultats obtenus ;
2. Définir d’un commun accord, la stratégie de partage et d’accès aux données collectées ;
3. Identifier le ou les acteurs qui seront en charge de la gestion et l’actualisation des données ;
4. Elaborer un plan d’action opérationnel de suivi et d’actualisation des données.
III. Résultats attendus
• Les données issues de la collecte auprès des acteurs semenciers ainsi que les expériences (sucés, défis et leçons apprises) issues des opérations de recensement et de cartographie des acteurs semenciers sont partagées, revues et approfondies ;
• La meilleure stratégie de gestion des données (hébergement, mise à jour, diffusion et accès) est définie ;
• Les acteurs en charge de la gestion et de l’actualisation des données sont identifiés et les taches définies
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• Une Feuille de route pour la finalisation de la cartographie des acteurs semenciers est définie
IV. Méthodologie et déroulement de l’atelier
La rencontre est prévue le 22/07/2022 au centre de formation du RESOPP à Thiès et verra la participation des membres du consortium (ATLASEM, UNIS, SEDAB, FEPROMAS, SYMBIOSE, UPS/ISRA, USAID, AfricaRice).
L’atelier sera organisé en session plénière avec une présentation des résultats provisoires de la cartographie et du recensement des acteurs semenciers suivie de discussions et de recommandations pour la pérennisation
